Emmanuelle Daché a obtenu son DNSEP Art à l’ésadhar en 2016 puis part aussitôt dans une carrière administrative.

Elle effectue un Service Civique à Pôle emploi puis part travailler à l’accueil de la DDPP (Direction Départementale de la Protection des Populations) avant de se former pour obtenir son titre professionnel de secrétaire assistante.

Elle retourne à la DDPP mais cette fois-ci en tant qu’agent de contrôle de l’importation des produits biologiques, passe par la Préfecture au service Naturalisation puis au CNED (Centre National d’Enseignement à Distance) en tant que gestionnaire de scolarité.

En 2022, elle passe le concours de la fonction publique d’état pour être adjointe administrative auprès de l’Education Nationale. Son premier poste en tant que fonctionnaire titulaire sera secrétaire de la circonscription de Rouen centre. Lorsque le poste de secrétaire pédagogique se libère pour septembre 2023 à l’ésadhar sur le site de Rouen, Emmanuelle Daché postule, afin de mettre sa bonne humeur, son efficacité, ses compétences acquises tout au long des 7 années passées en milieu administratif et sa connaissance du milieu pédago-artistique, au service du bon fonctionnement de l’école qu’elle affectionne.

Lorsqu’elle ne travaille pas, Emmanuelle Daché continue son travail d’écriture qu’elle a découvert en 1^ère année à l’école en tant qu’étudiante et pratique également le dessin numérique sur tablette.

Né en 1968, vit et travaille à Paris, France. Scientifique de formation, Lionel Bayol-Thémines est diplômé de l’ENSP-Arles. Il est résident de la Fondation nationale des artistes et enseigne la photographie à L’ESADHaR de Rouen.

Inspiré par le philosophe Vilém Flusser – qui a questionné l’histoire des images et leur processus de création – ou encore par certains artistes – comme Joan Fontcuberta – qui ont travaillé sur la « vérité » de la photographie, sur sa capacité à représenter le réel, Lionel Bayol-Thémines fabrique des images singulières qui interrogent la capacité de la photographie numérique à générer d’autres « réalités ». L’artiste revendique également la dimension matérielle des images, en élaborant des dispositifs qui sont de véritables sculptures photographiques. Lionel Bayol-Thémines expérimente la représentation du paysage via le logiciel Google Earth et l’impact de l’intelli- gence artificielle sur la représentation de notre espace de vie. Les préoccupations de son travail sont d’explorer, de documenter ces modélisations virtuelles, d’interroger la diffusion des images et les programmes qui les génèrent.

Jean-Paul Berrenger vit et travaille à Rouen. Il a tout d’abord fait ses études à l‘Ècole Régionale des Beaux-Arts de Rouen, avant de compléter sa formation à l’École Supérieure d’Art de Marseille en troisième cycle.

Depuis une vingtaine d’années il développe un travail  protéiforme en volume, en image et dans le domaine du son. L’ensemble de ces médiums utilisés de façon souple et expérimentale l’aide à construire la vision d’un monde à multiples facettes, à l’écoute des actions les plus simples de la vie courante, un travail sur la circulation des objets, des images, des idées. Lorsqu’on l’interroge sur sa pratique, Jean-Paul Berrenger répond que « demain à 16h il se passera quelque chose et avec ça on peut faire autre chose ».

Après avoir œuvré pendant dix ans au sein de centres d’art et de lieux de résidence en France et à l’international (Villa Vassilieff, Bétonsalon – Centre d’art et de recherche, Witte de With, Les Laboratoires d’Aubervilliers, Performa), Virginie Bobin travaille aujourd’hui de manière indépendante et souvent collective au croisement des pratiques curatoriales et éditoriales, de l’écriture, de la pédagogie et de la traduction. Docteure en recherche artistique (PhD-in-Practice de l’Académie des Beaux-Arts de Vienne, 2023), elle est membre co-fondatrice de la plateforme Qalqalah قلقلة (www.qalqalah.org) ; et de l’équipe de traduction de The Funambulist. Vivant dans une commune rurale de Normandie, elle est membre des conseils d’administration du réseau RN13BIS et du Shed – Centre d’art contemporain de Normandie.

Photo de Nour Bobin Soussi Chiadmi

Dominique De Beir est née en 1964, elle vit et travaille à Paris et en Picardie maritime.

Le point est la pierre angulaire son travail. Le point comme une écriture et comme une percée, pris dans une gestuelle répétitive. Le point tout à la fois précis et hasardeux. Il est le geste minimal qui construit un ensemble. En creux ou en relief, il est la marque unique d’une force appliquée à la surface. Il est aussi l’entité de base d’une écriture singulière : le braille. Dominique De Beir utilise le point selon ces deux acceptions : accroc et caractère.

Née à Paris en 1974, Sophie Dubosc est diplômée de l’École du Louvre, de l’Université Paris-IV Sorbonne (Maîtrise et DEA d’Histoire de l’art) et de l’École Nationale Supérieure des Beaux arts (DNSEP) de Paris.

Elle a exposé au Centre d’art contemporain de Meymac (2011), à la Galerie Chez Valentin (2009), à la Galerie des Galeries (Galeries Lafayette), à Lab-labanque, au Centre d’art contemporain Le Lait (2008), au Printemps de Septembre (2007), à la galerie Cosmic (2007), au Centre d’art contemporain de Brétigny (2004).
Elle a participé à plusieurs résidences (Synagogue de Delme en 2007, Palais de Tokyo en 2003…). Elle obtient en 2006 le Prix Altadis, en 2001 le Prix Découverte PhotoEspaña, Madrid.

Ses œuvres sont présentes dans les collections du FRAC Midi Pyrénées, à la Fondation Altadis et dans des collections privées.

Photographe connu pour ses ateliers de photographie «sténopé» en Europe, en Bosnie, en Palestine, et après être passé par le reportage et l’architecture, Patrick Galais interroge dans la pratique, la photographie documentaire contemporaine. Ses recherches documentaires, transposées depuis trois années en Palestine sous l’intitulé “Construire”, questionnent l’exigence du point de vue de l’auteur photographe, artiste-témoin engagé dans un contexte politique et humain difficile.

Soutenu par le Ministère de la Culture et par le Consulat de France de Jérusalem, le projet “Construire” vient d’être nominé au grand prix du festival d’Arles-Voies Off. Depuis ses ateliers de photographie sténopé en Europe, en Bosnie, en Palestine, et après être passé par le reportage et l’architecture, Patrick Galais interroge actuellement la photographie documentaire contemporaine. Soutenu en 2008 par le Ministère de la culture, nominé en 2009 pour le grand prix du festival d’Arles Voies Off, Patrick Galais expose, donne des conférences et est publié en France et à l’étranger. Né au Havre en 1961, il est diplômé de l’Ecole Supérieure d’Art de Rueil-Malmaison.

Eric Helluin, développe un travail de dessin, d’installation et d’estampe (gravure, sérigraphie, lithographie). Cette pratique l’entraine dans une suite d’allers-retours métaphoriques entre la gravure à l’eau-forte, le temps qui passe et qu’il fait, la navigation à la voile et la nécessité de se situer. Son travail a fait l’objet de différentes aides du ministère de la culture, de conseils régionaux et d’acquisitions en collections publiques et privées.

Il a enseigné principalement 14 ans à l’Ecole Supérieure d’Art et de Design d’Amiens, 5 ans à l’université Jules Vernes de Picardie, 2 ans à l’Ecole des Métiers d’Art d’Arras, 13 ans à l’Ecole Supérieure d’Art de Tourcoing.

Né en 1963 à Athènes, il vit et travaille à Paris. Il a étudié à l’E.N.S.B.A. de Paris dans l’atelier multimédia de Piotr Kowalski et il est également diplômé de l’École du Louvre où il a suivi une formation en histoire de l’art.

Les œuvres de Jason Karaïndros ne relèvent pas du registre classique de la représentation, ni du reste de celui de la narration discursive. Elles donnent forme à de la pensée. Tout en procédant d’une vision poétique, elles ont la force de désignation du langage. Jason Karaïndros a obtenu de nombreux prix, bourses et commandes publiques, et plusieurs de ses œuvres ont été acquises par de importantes institutions : Fond National d’Art Contemporain, Cité des sciences et de l’industrie, FRAC Haute Normandie, Artothèque du Limousin… Durant cette dernière décennie, il a réalisé plusieures expositions personnelles et a participé à un grand nombre d’expositions collectives à travers le monde : Centre d’art contemporain La Maréchalerie, Versailles ; Kunstmuseum, Bergen, Norvège ; Reykjavik Art Museum, Island ; 10th International Istanbul Biennal ; 2e Triennale d’art contemporain, Yokohama, Japon ; Centre d’Art Contemporain, Sète ; Musée des Arts Décoratifs, Paris…

Docteure en histoire de l’art contemporain, diplômée de l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne et de l’Ecole du Louvre (Muséologie), Corinne Laouès enseigne l’histoire de l’art aux étudiants de 1^ère et de 2^ème année des campus de Rouen et du Havre de l’ESADHaR.

En plus d’une approche de la création artistique bordée par la Préhistoire et le 21^e siècle, elle mène sur le campus du Havre, un atelier de sensibilisation à la médiation en art. Ses domaines de recherche et d’intérêt portent sur la représentation de l’histoire, l’échelle des œuvres, la comparaison entre les arts, les arts au 19^e siècle, la modernité, les artistes femmes, l’analyse et l’interprétation des images, la culture et les contre-cultures. Elle a donné un grand nombre de conférences portant sur différentes thématiques, telles la lumière, la musique, la violence, le banquet…, en privilégiant chaque fois une approche diachronique.

Formée à la reliure contemporaine, j’ai exposé mon travail dans de nombreux contextes artistiques, en France et à l’étranger, et participé à des groupes de recherche sur la reliure de création. Entrée à l’ésadhar en 2006 comme professeure pour un public post et péri-scolaire, j’ai par la suite monté un cours destiné à l’enseignement supérieur, inédit dans l’école. Ce cours a évolué vers une approche éditoriale, où j’accompagne les étudiant·e·s dans leur mémoire et projets plastiques individuels ou collectifs, pouvant être menés jusqu’à l’exposition.

Diplômée de la Villa Arson à Nice en 1993, Béatrice Lussol pratique le collage, l’écriture, la peinture ou le dessin, une question de terminologie peu importante; elle utilise l’aquarelle, ce soit-disant médium du loisir – des peintres du dimanche, etc. – au profit d’une œuvre qu’elle accepte que l’on qualifie d’engagée et féministe; elle use de la douceur rosée de l’aquarelle, de sa qualité de mouillé, celle des muqueuses et des chairs, explicite, volatile, profonde, légère et orientée, donnant pour résultats fictions ou organes tordus drôles et/ou inquiétants. Les lignes enserrent les formes, elles enferment la couleur, prolifèrent en ondes, comme pour stratigraphier l’épaisseur des chairs, dire les métamorphoses en archipels creusés de grottes et traversés de plis, les corps démultipliés deviennent paysages en vibration, théâtres de détails féériques, abris d’éléments nutritifs et énergiques, jusqu’à exploser, s’émietter, par fragments, en abstraction relative.

Dans ces dessins, aucun hors-champ ou horizon n’existe, rien qui signifie que la forme s’ancre dans un espace tangible, elle s’agit d’un autre espace.

Miguel-Angel Molina (MAM) est né à Madrid dans les années soixante. Il fait des études à la Falcultad de Bellas Artes de la capitale, dans un Madrid en pleine « movida ».

Miguel Angel Molina part en France et après un séjour à la Cité des Arts de Paris en 1990, reprend des études universitaires. Il obtient une Licence, une Maîtrise et un DEA en Art des images et Art Contemporain à L’Université de Paris 8 où il est également Chargé de cours.
En 2012 il obtient le diplôme de Docteur en Arts Plastiques par l’Université de Rennes 2 avec une Thèse intitulée « Photographier la peinture », une étude sur les pratiques photographiques des peintres et le statut de ces images entre œuvre et document.

Partagé entre la volonté de peindre et l’annonce de la fin de la peinture, les travaux de Miguel Angel Molina tentent d’exister comme une contradiction. La peinture a souvent lieu sans le tableau, dans un hors jeu qui questionne les médiums et les nouvelles relations qu’établit la peinture aujourd’hui avec le visible.

Sa relation à l’art passe par la création plastique mais également par la publication de textes et le commissariat d’expositions.

Après avoir passé deux fois le DNSEP au cours d’une même très belle journée de juin 1996 dans cette paradisiaque école qu’on appelle encore « Cergy », il n’a trouvé aucune raison d’arrêter l’art ni le cœur à refuser un poste d’enseignement en école d’art en 1999. Depuis il continue à vivre bienheureusement en élaborant (ou en participant à) des expériences artistiques collectives, sur des périodes aussi denses que courtes — série de micro-mondes successifs — pendant lesquelles les formes produites permettent des regroupements qui impliquent des rencontres dans un espace commun. Sans téléphone, ni connexion internet à domicile, ni véhicule polluant, avec une facture d’électricité de 37€ tous les deux mois, son empreinte carbone est de 4 t/an.

→ Albertume, Pamporovo, 2023

Élise Parré vit et travaille à Paris et est diplômée de l’école d’art de Cergy. Elle expose régulièrement en France et à l’étranger. Récemment à la Silpakorn Gallery à Bangkok, Station mobile à Rennes, J.A.C. à New- York. Elle mène conjointement un travail d’écriture : /Vrai mais incroyable,/ édition Mix, /La crue,/ journal du CNP N°19, /Bon anniversaire,/ Éditions La Pénultième.

Edouard Prulhière est né à Paris en 1965. Il est diplômé de l’Ecole Nationale des Beaux Arts de Paris

Expérimental, son travail explore les conventions de la peinture, ses relations à l’espace et ses conditions de monstration, mais aussi les différentes modalités d’apparition de l’image. Privilégiant l’improvisation et l’informe, l’hybridation des gestes, des techniques et des modes d’application de la peinture elle-même manipulée voire malmenée dans le processus de production. À partir des années 2000, son travail s’étend à la création d’installations in-situ, soit une mise à l’épreuve de la matérialité de la peinture en tant qu’objet dans l’espace, obéissant à une singulière économie de la construction et de la destruction.

Tania Vladova est professeure d’esthétique à l’ESADHaR, site de Rouen et co-directrice du laboratoire ESADHAR RECHERCHE. Docteure de l’EHESS – Paris, depuis 2024 Tania Vladova est habilitée à diriger des recherches (HDR soutenue à Sorbonne Université). Elle est membre co-fondateur, avec Dominique De Beir et Samuel Etienne (EPHE), du groupe de recherche Fiction-Science et de la revue annuelle Fiction-Science (Strandflat/les presses du réel).

Tania Vladova a été à l’origine du cycle de conférences « Ecoute l’artiste » : rencontres bi-mensuelles avec des artistes et représentants du monde de l’art, dont elle assurait la programmation, la présentation et la modération et à l’Auditorium du Musée des Beaux-arts de Rouen entre 2014 et 2024. Elle a enseigné l’histoire et la théorie de l’art à l’ESAM (Caen), l’esthétique et la théorie de l’image à l’EHESS, à l’Université de Paris 5, à l’Université d’Amiens et au Centre Allemand d’Histoire de l’Art (Paris) dans le cadre du projet « Esthétique et histoire de l’art : divergences et synergies ».

Tania Vladova est membre-fondateur de la revue en ligne Images Re-vues, et membre du comité de lecture de la revue Critique d’art (Archives de la critique d’art). Ses recherches et publications portent principalement sur l’esthétique, la théorie de l’image et la Kunstwissenschaft en Allemagne au début du XXe siècle, la théorie de la création et de l’improvisation.