Diplômé de l’Université de Technologie de Compiègne, Jean-Baptiste Jacob débute sa carrière comme ingénieur au sein d’une équipe de recherche pluridisciplinaire. Après un Master en gestion des institutions culturelles à Paris-Dauphine, il s’oriente vers le secteur culturel, où il accompagne le développement et la structuration de plusieurs institutions du spectacle vivant : compagnies de théâtre et de danse, Centres dramatiques nationaux, Centre national du patrimoine de la chanson, ou encore le festival Automne en Normandie.

Il rejoint ensuite le Département de Seine-Maritime pour piloter les activités éducatives, avant d’assurer pendant plus de dix ans la direction administrative et financière de l’Opéra de Rouen Normandie. Il rejoint l’équipe de l’ésadhar fin 2024. Parallèlement, il est professeur associé à l’Université de Rouen Normandie (Département des Métiers de la Culture) depuis 2021.

Tiphanie Dragaut-Lupescu est ingénieure culturelle de formation, spécialiste des politiques culturelles, disposant de 15 ans d’expérience dans l’enseignement supérieur, la direction artistique et la direction d’établissement culturel. Comme responsable artistique, directrice adjointe ou responsable de centres d’art, elle a développé des programmations à la fois exigeantes et accessibles. Elle a travaillé à une vision fédératrice des structures, de leurs liens aux territoires avec une attention particulière aux dispositifs de collaboration.

En qualité de responsable artistique du Centre céramique contemporaine La Borne de 2019 à 2021, elle a participé à ouvrir la culture céramique à l’ensemble de la création contemporaine avec des espaces de résidences, de médiation, de production, de diffusion et de vente. Comme responsable du Quadrilatère de 2016 à 2018, ou comme adjointe du directeur du CAC Brétigny de 2011 à 2013, elle a participé à ancrer les activités du centre d’art autour de la permanence des artistes dans l’ensemble des activités.

Elle est diplômée d’un Master d’Ingénierie Culturelle « Projet culturel dans l’Espace Public » à l’Université Panthéon-Sorbonne et d’un Diplôme National Supérieur d’Études Plastiques à l’École des Beaux-Arts de Nantes.

Titulaire d’un DNSEP et d’une licence en histoire de l’art et archéologie, Marie-José Ourtilane s’installe à Berlin en 1994. Son travail photographique et sa réflexion sur les productions artistiques et leur mise en espace la conduisent à expérimenter le processus d’exposition en explorant les relations entre artiste et curateur, œuvre et espace, éphémère et durée. Cette démarche s’inscrit dans une recherche plus large sur les liens entre le commissariat d’exposition, la production artistique et le statut de l’artiste, qui prend forme à travers un programme expérimental d’expositions intitulé Komplexraum.

Elle exerce comme commissaire d’exposition indépendante et initie ou collabore à de nombreux projets, parmi lesquels la résidence-galerie Visite ma tente et l’espace collectif general public.

En 2016 et 2018, elle dirige le Project Space Festival Berlin avant de rejoindre l’équipe de l’ésadhar en mars 2019.

Née à Paris mais Normande d’adoption depuis plus de trente ans, Flore a effectué une carrière dans la formation professionnelle en langues étrangère pendant plus de 20 ans puis elle a repris des études et passé des diplômes dans le domaine des ressources humaines. Elle intègre l’ésadhar en 2022.

Né à Rouen, Emmanuel intègre dès 15 ans le centre de formation de l’ALM Evreux Basket et poursuit avec des études en Psychologie. Passionné de maths, Emmanuel entre dans la fonction publique territoriale en tant que gestionnaire financier et exerce pendant 23 ans à la Vie Scolaire de la commune de Sotteville-Lès-Rouen. Féru d’art et peintre à ses heures, Emmanuel lie l’utile à l’agréable en rejoignant l’équipe de l’ésadhar en novembre 2024.

Originaire du Havre et Rouennaise de cœur, Sophie a rejoint l’équipe administrative de l’école à la fin de l’année 2023.

Forte de dix années d’expérience à la mairie de Rouen, suivies d’un passage à la mairie de Notre-Dame-de-Bondeville, elle met aujourd’hui à profit son parcours en ressources humaines et son intérêt marqué pour le monde de l’art.

Sophie aime avant tout le contact avec les autres, et accorde une grande importance à l’écoute, à la bienveillance et aux échanges du quotidien. Passionnée par les travaux d’aiguilles, elle consacre son temps libre au crochet, au tricot, à la couture et au macramé.

Originaire de Caen, Diane obtient un Diplôme National d’Art en Communication à l’École européenne supérieure d’art de Bretagne, site de Rennes, ainsi qu’un Master of Science en double diplôme avec Rennes School of Business.

Son parcours la conduit d’abord au Centre Dramatique National de Normandie-Vire, avant qu’elle ne développe son activité en tant qu’auto-entrepreneur, puis au sein d’une compagnie de théâtre contemporain, où elle se consacre à la communication et au développement de projets. Elle rejoint l’ésadhar à la fin de l’année 2023. 

Née dans l’ancienne région Picardie, Camille a fait des études artistiques à Amiens, puis au Havre. Après plusieurs années au sein de Diaphane, pôle photographie en Hauts-de-France, elle rejoint l’équipe de l’ésadhar début 2025.

Diplômée d’un BTS Assistant Manager depuis juin 2012, Marine a débuté en tant que secrétaire d’accueil au sein de l’Association Saint-Thomas d’Aquin (centre de loisirs) au Havre, poste qu’elle a occupé pendant sept ans. C’est en janvier 2023 qu’elle rejoint l’équipe de l’ésadhar, en tant que chargée d’accueil et de liaison entre les deux campus (Le Havre / Rouen), ainsi que du secrétariat des cours publics. Passionnée de dessin et de peinture, Marine est dans son univers au travail, entourée des étudiant·es et des professeur·es partageant leurs idées, leur passion et leurs visions artistiques. Maman de deux filles, Marine voit la vie tout en couleurs. Elle adore pratiquer le pastel sec et l’aquarelle dès qu’elle a un moment pour elle.

Emmanuelle Daché a obtenu son DNSEP Art à l’ésadhar en 2016 puis part aussitôt dans une carrière administrative. Elle effectue un Service Civique à Pôle emploi puis part travailler à l’accueil de la DDPP (Direction Départementale de la Protection des Populations) avant de se former pour obtenir son titre professionnel de secrétaire assistante. Elle retourne à la DDPP mais cette fois-ci en tant qu’agent de contrôle de l’importation des produits biologiques, passe par la Préfecture au service Naturalisation puis au CNED (Centre National d’Enseignement à Distance) en tant que gestionnaire de scolarité.

En 2022, elle passe le concours de la fonction publique d’état pour être adjointe administrative auprès de l’Education Nationale. Son premier poste en tant que fonctionnaire titulaire sera secrétaire de la circonscription de Rouen centre. Lorsque le poste de secrétaire pédagogique se libère pour septembre 2023 à l’ésadhar sur le site de Rouen, Emmanuelle Daché postule, afin de mettre sa bonne humeur, son efficacité, ses compétences acquises tout au long des 7 années passées en milieu administratif et sa connaissance du milieu pédago-artistique, au service du bon fonctionnement de l’école qu’elle affectionne.

Lorsqu’elle ne travaille pas, Emmanuelle Daché continue son travail d’écriture qu’elle a découvert en 1ère année à l’école en tant qu’étudiante et pratique également le dessin numérique sur tablette.

Titulaire d’une Licence de Géographie et Aménagement du territoire, Urbanisme à L’Université Le Havre-Normandie ainsi qu’en Erasmus à L’Universidad de Murcia (Espagne) pendant l’année universitaire 2024-2025, Pablo Anton se consacre maintenant à une année de césure au Havre, ville où il est né et où il a grandi. Il souhaite développer ses passions, faire des rencontres et participer à des missions qui s’inscrivent dans ses projets personnels, avant de reprendre ses études.

Sa mission à l’ésadhar est de sensibiliser le campus aux gestes et pratiques éco-responsables. Il est amené à penser collectivement, avec les étudiant·es, au développement du Jardin Partagé et de la Récupérathèque, ainsi que de développer d’autres idées originales en lien avec des thématiques soucieuses, responsables et respectueuses de l’environnement. Il est aussi amené à organiser des événements, des rencontres et des dialogues autour de ces valeurs.

Pablo a également une pratique artistique : il peint essentiellement des toiles à l’acrylique, des dessins aux pastels et des croquis aux feutres. Il réalise aussi des maquettes architecturales. Il explore et pratique l’écriture, ainsi que la musique en tant que matière plastique.

En tant que bibliothécaire passionnée par l’art sous toutes ses formes, Emmanuelle est ravie de mettre ses compétences au service des étudiant·es. Son objectif est de rendre les collections riches et inspirantes accessibles à toutes et tous, d’accompagner les recherches des étudiant·es avec enthousiasme et de faire de la bibliothèque un véritable lieu de découverte et d’échange au cœur de la vie artistique de l’établissement.

Œuvre depuis plus d’un an à accueillir les étudiants dans une bibliothèque lisible avec un classement dans lequel iels peuvent se repérer. Passionnée par les questions d’esthétiques, de philosophie et de science sociale, elle cherche à accompagner les étudiant·e·s dans leurs questionnements plastiques et intellectuels. Elle sélectionne toute sorte de documentation qui touche aux enjeux de notre époque ainsi qu’à l’histoire des arts.

Engagée dans une pratique artistique, son travail a été montré à Paris (Glassbox), Lyon (Monopole), au festival de performance (Setu) ainsi que dans différentes villes européennes. Avec un groupe d’artistes de l’ESACM, iels fondent l’association somme toute à Clermont-Ferrand qui promeut la création et la diffusion artistique.

Elle est diplômée de l’école d’art de Lyon et de Clermont-Ferrand.

Passionné par la mer et les grands voyages, François est à l’origine issu du nautisme et maître voilier de profession. Après avoir mis « sac à terre »,  il s’est reconverti dans le BTP et a rejoint l’ésadhar en 2016 en tant que Responsable Technique et Logistique. Ce généraliste du bâtiment est polyvalent et à l’écoute de tous, il n’a qu’un seul but : que l’école fonctionne !

Diplômé de l’École Supérieure d’art des Pyrénées, Gilles Acézat a intégré en 2004 l’ésadhar après avoir passé plusieurs années, intenses et passionnantes dans la direction artistique de deux magazines (Blast dédié aux sports de glisse et étapes : magazine spécialisé en design graphique).

Déterminé, il a choisi de s’investir tôt et pleinement dans la transmission du design graphique au sein des écoles d’art et de design publiques (il a été coordinateur pendant plus de dix ans du DNA, il a initié de nombreux workshops liés aux sports et à la musique, il a accompagné les étudiants de Master à la conception d’expositions itinérantes avec la Maba). Sa pédagogie est en lien avec le concret de la profession de designer autant dans l’acquisition des fondamentaux que dans la préparation à la vie professionnelle des étudiants (il coordonne le programme Studio Pro pour les 3e, 4e et 5e années).

En tant qu’indépendant (burodesformes), Gilles Acézat conçoit entre autres des identités visuelles, des supports pédagogiques, scénographies d’exposition pour le musée de Normandie et une collection d’ouvrages scientifiques pour le musée des beaux arts de Caen. Il a initié l’ouvrage les drols à dire (Franciscopolis), valorisant autant les mots que la créativité des enfants.

Maxence Alcalde est théoricien de l’art, critique d’art et artiste. Il est titulaire d’un doctorat en Art, Sciences et Technologie des arts (Université Paris 8) intitulé « Institution et transgression, un paradoxe artistique 1980-2000 ». Il est l’auteur de nombreux articles dans la presse spécialisée et universitaire (disponibles sur osskoor.com) ainsi que de l’essai L’Artiste Opportuniste (L’Harmattan, 2011). Il est co-fondateur de la revue Marges (Presses Universitaires de Vincennes) et fondateur de la revue ard(anciennement Radial : https://esadhar.fr/recherche/revues/. Ses recherches portent sur le discours technocritique dans l’art contemporain et sur la théorie de l’exposition.

Né en 1968, vit et travaille à Paris, France.

Scientifique de formation, Lionel Bayol-Thémines est diplômé de l’ENSP-Arles. Il est résident de la Fondation nationale des artistes et enseigne la photographie à L’ésadhar de Rouen.

Inspiré par le philosophe Vilém Flusser – qui a questionné l’histoire des images et leur processus de création – ou encore par certains artistes – comme Joan Fontcuberta – qui ont travaillé sur la « vérité » de la photographie, sur sa capacité à représenter le réel, Lionel Bayol-Thémines fabrique des images singulières qui interrogent la capacité de la photographie numérique à générer d’autres « réalités ». L’artiste revendique également la dimension matérielle des images, en élaborant des dispositifs qui sont de véritables sculptures photographiques. Lionel Bayol-Thémines expérimente la représentation du paysage via le logiciel Google Earth et l’impact de l’intelligence artificielle sur la représentation de notre espace de vie. Les préoccupations de son travail sont d’explorer, de documenter ces modélisations virtuelles, d’interroger la diffusion des images et les programmes qui les génèrent.

En 2018 son projet “Flux Scape“, a été retenu pour la commande photographique nationale « Flux une société en mouvement » Ministère de la Culture, CNAP.

En 2019 son projet “After Nadar“ a été retenu pour la commande photographique de la Mission Photographique du Grand Est.

De 2019 à 2021 il est invité par L’université de Strasbourg pour la résidence Supplementary elements qui est à l’origine du projet “Low Space Oddity“ initié avec le Centre de Documentation Spatiale de Strasbourg (CDS).

En 2022, il commence un travail collaboratif avec des réseaux neuronaux (AI) et explore d’autres possibles liés à la photographie expérimentale et à son histoire. A ce jour plusieurs espaces de recherche ont vu le jour, “War.AI“, “Ai Generated (another story of experimental photographs with machines)“, “Playing with John Baldessari and machines“et “Beyond the code“.

Jean-Paul Berrenger vit et travaille à Rouen. Il a tout d’abord fait ses études à l‘Ècole Régionale des Beaux-Arts de Rouen, avant de compléter sa formation à l’École Supérieure d’Art de Marseille en troisième cycle.

Depuis une vingtaine d’années il développe un travail  protéiforme en volume, en image et dans le domaine du son. L’ensemble de ces médiums utilisés de façon souple et expérimentale l’aide à construire la vision d’un monde à multiples facettes, à l’écoute des actions les plus simples de la vie courante, un travail sur la circulation des objets, des images, des idées. Lorsqu’on l’interroge sur sa pratique, Jean-Paul Berrenger répond que « demain à 16h il se passera quelque chose et avec ça on peut faire autre chose ».

Après avoir œuvré pendant dix ans au sein de centres d’art et de lieux de résidence en France et à l’international (Villa Vassilieff, Bétonsalon – Centre d’art et de recherche, Witte de With, Les Laboratoires d’Aubervilliers, Performa), Virginie Bobin travaille aujourd’hui de manière indépendante et souvent collective au croisement des pratiques curatoriales et éditoriales, de l’écriture, de la pédagogie et de la traduction.

Docteure en recherche artistique (PhD-in-Practice de l’Académie des Beaux-Arts de Vienne, 2023), elle est membre co-fondatrice de la plateforme Qalqalah ; et de l’équipe de traduction de The Funambulist. Vivant dans une commune rurale de Normandie, elle est membre des conseils d’administration du réseau RN13BIS et du Shed – Centre d’art contemporain de Normandie.

Nicole Caligaris est l’auteur d’une vingtaine de titres, publiés essentiellement aux éditions Verticales : romans, textes pour le théâtre, pièces radiophoniques, essais, et récits improvisés avec des musiciens.
http://pointn.free.fr/

Derniers titres parus :
Carnivale, éd. Verticales, 2021
Le gogol, éd. Verticales, 2026

Autrice invitée par la scène du Centre National Chorégraphique de Caen en Normandie, et L’Institut Mémoire de l’Édition Contemporaine, 2025.

« Depuis plus de 30 années, j’explore la surface des choses en usant de la percée, de la trouée, parfois jusqu’à la limite de la résistance du matériau. Le geste essaie de débusquer l’épaisseur afin de refuser son opacité. Trouer pour crever les apparences et faire chanceler les images. C’est souvent à coups de maltraitance que la surface se dissout et acquiert toute sa vitalité : Il faut de l’émergence et du substrat. J’ aime les boursouflures, les encombrements et les taches, les œuvres qui vibrent et que l’on regarde de très très prés. Laisser advenir les choses dans les aléas du faire et du geste reste un fondamental.

Avec les bouquins on s’engouffre dans du souterrain pour ressortir dans du constellé. J’ai toujours aimé l’objet livre. Fermé, le livre est une énigme, ouvert, le livre devient un espace d’attractions optiques et tactiles infinies. Le livre peut être un espace de réflexion où il est encore possible de garder une forme d’indépendance par rapport à son mode d’élaboration, de fabrication et de diffusion. »

DDB, mai 2024

Sonia Da Rocha est dessinatrice de caractères, calligraphe et enseignante. Après des études en design graphique à l’Institut Polytechnique de Porto, elle s’installe en France pour se former à la calligraphie, puis intègre le post-diplôme en typographie à l’École Supérieure d’Art et de Design d’Amiens. Elle y développe Asmaa, un caractère latin-arabe sélectionné en 2012 par le Club des Directeurs Artistiques.

En tant qu’indépendante, elle travaille depuis 2013, en collaboration avec divers studios et institutions, sur des projets allant de l’identité visuelle à la création typographique, en passant par la performance calligraphique — notamment avec l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, le Metropolitan Opera de New York, le FRAC Champagne-Ardenne, Le Fresnoy ou encore Yves Saint Laurent.

En 2016, elle rejoint l’équipe de l’ésadhar au Havre, où elle enseigne la typographie, fondant sa pédagogie sur des projets collaboratifs. Cela prend notamment la forme d’expositions, comme la rétrospective consacrée à Claude Mediavilla en 2020 dans le cadre d’Une Saison Graphique, ou encore, en 2023, une exposition autour de trois revues littéraires et plastiques des années 1970-80 (Contrordre, Plurielle et l’immédiate). Les affiches réalisées pour ces événements ont été sélectionnées au festival de Chaumont. Engagée dans l’ARC La Fronde, Sonia Da Rocha interroge la pratique typographique dans une optique critique et féministe.

Née à Paris en 1974, Sophie Dubosc est diplômée de l’École du Louvre, de l’Université Paris-IV Sorbonne (Maîtrise et DEA d’Histoire de l’art) et de l’École Nationale Supérieure des Beaux arts (DNSEP) de Paris.

Elle a exposé au Centre d’art contemporain de Meymac (2011), à la Galerie Chez Valentin (2009), à la Galerie des Galeries (Galeries Lafayette), à Lab-labanque, au Centre d’art contemporain Le Lait (2008), au Printemps de Septembre (2007), à la galerie Cosmic (2007), au Centre d’art contemporain de Brétigny (2004).
Elle a participé à plusieurs résidences (Synagogue de Delme en 2007, Palais de Tokyo en 2003…). Elle obtient en 2006 le Prix Altadis, en 2001 le Prix Découverte PhotoEspaña, Madrid.

Ses œuvres sont présentes dans les collections du FRAC Midi Pyrénées, à la Fondation Altadis et dans des collections privées.

Né en 1973 à Toulouse, Frédéric Forte vit aujourd’hui à Paris. Il est poète et, depuis 2005, membre de l’Oulipo. Marqué très tôt par l’œuvre de Raymond Queneau, il s’est tourné vers la poésie en 1999 après avoir joué de la basse électrique dans des groupes de rock. Ses initiales sont celles de « formes fixes » dont il aime explorer les potentialités. Depuis 2002 une quinzaine d’ouvrages ont paru aux éditions de l’Attente, au Théâtre Typographique, chez NOUS, L’Usage ou P.O.L.

En Europe, en Bosnie, en Palestine, et après être passé par le reportage et l’architecture, Patrick Galais interroge actuellement la photographie documentaire contemporaine. Soutenu en 2008 par le Ministère de la culture, nominé en 2009 pour le grand prix du festival d’Arles Voies Off, Patrick Galais expose, donne des conférences et est publié en France et à l’étranger.

Né au Havre en 1961, il est diplômé de l’Ecole Supérieure d’Art de Rueil-Malmaison.

Professeur d’anglais à l’école d’art du Havre depuis 1988. Née en Angleterre et diplômée de l’Université de Londres en français et histoire, Carol Harriss s’est ensuite spécialisée dans l’enseignement de l’anglais comme langue étrangère. Après avoir travaillé dans une grande diversité d’établissements éducatifs en France pour acquérir une solide expérience pédagogique, elle se consacre depuis presque trente ans à l’enseignement supérieur ; pour compléter son activité à l’ésadhar, elle exerce à l’IUT de l’Université du Havre. Elle favorise une approche expérimentale et dynamique à l’apprentissage de la langue en donnant beaucoup d’importance à la parole et à la créativité de l’étudiant. Elle veut rendre l’acquisition de l’anglais plus pertinente aux besoins de chacun dans un monde où l’anglais est devenu un outil indispensable.

Eric Helluin, développe un travail de dessin, d’installation et d’estampe (gravure, sérigraphie, lithographie). Cette pratique l’entraine dans une suite d’allers-retours métaphoriques entre la gravure à l’eau-forte, le temps qui passe et qu’il fait, la navigation à la voile et la nécessité de se situer. Son travail a fait l’objet de différentes aides du ministère de la culture, de conseils régionaux et d’acquisitions en collections publiques et privées.

Il a enseigné principalement 14 ans à l’Ecole Supérieure d’Art et de Design d’Amiens, 5 ans à l’université Jules Vernes de Picardie, 2 ans à l’Ecole des Métiers d’Art d’Arras, 13 ans à l’Ecole Supérieure d’Art de Tourcoing.

Né en 1963 à Athènes, il vit et travaille à Paris. Il a étudié à l’E.N.S.B.A. de Paris dans l’atelier multimédia de Piotr Kowalski et il est également diplômé de l’École du Louvre où il a suivi une formation en histoire de l’art.

Les œuvres de Jason Karaïndros ne relèvent pas du registre classique de la représentation, ni du reste de celui de la narration discursive. Elles donnent forme à de la pensée. Tout en procédant d’une vision poétique, elles ont la force de désignation du langage. Jason Karaïndros a obtenu de nombreux prix, bourses et commandes publiques, et plusieurs de ses œuvres ont été acquises par de importantes institutions : Fond National d’Art Contemporain, Cité des sciences et de l’industrie, FRAC Haute Normandie, Artothèque du Limousin… Durant cette dernière décennie, il a réalisé plusieures expositions personnelles et a participé à un grand nombre d’expositions collectives à travers le monde : Centre d’art contemporain La Maréchalerie, Versailles ; Kunstmuseum, Bergen, Norvège ; Reykjavik Art Museum, Island ; 10th International Istanbul Biennal ; 2e Triennale d’art contemporain, Yokohama, Japon ; Centre d’Art Contemporain, Sète ; Musée des Arts Décoratifs, Paris…

Jean-Noël Lafargue est programmeur ; assistant d’artistes ; auteur d’une douzaine de livres  et de nombreux articles sur des sujets techniques ou culturels (science-fiction, mythologies, bande dessinée) ; blogueur ; conférencier ; ponctuellement artiste.

Il enseigne le Code Créatif en école d’art et design depuis le siècle dernier et envisage la programmation informatique comme un outil parmi d’autres au service des pratiques des artistes, mais aussi comme un sujet anthropologique majeur d’aujourd’hui et de demain.

Sur Instagram : [https://www.instagram.com/jeannoellafargue/] et [https://www.instagram.com/jnlafargue/]

Professeur de design graphique depuis plus de 30 ans, Rozenn Lanchec s’intéresse aux signes, en tant qu’images ou bien typographiques. Des bonds sont effectués entre les espaces : les grands — temporels et géographiques — et les petits : les blancs, les vides, les marges, afin d’appréhender la culture du domaine, et sa transmission. Elle s’éloigne des figures imposées et des pensées à l’arrêt pour envisager une approche sensible et du sen- sible. Méfiante à l’égard de tout dogmatisme, elle guette la manifestation de l’esprit au pied de la lettre.

Docteure en histoire de l’art contemporain, diplômée de l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne et de l’Ecole du Louvre (Muséologie), Corinne Laouès enseigne l’histoire de l’art aux étudiants de 1ère et 2e année des campus de Rouen et du Havre de l’ésadhar.

En plus d’une approche de la création artistique bordée par la Préhistoire et le 21e siècle, elle mène sur le campus du Havre, un atelier de sensibilisation à la médiation en art. Ses domaines de recherche et d’intérêt portent sur la représentation de l’histoire, l’échelle des œuvres, la comparaison entre les arts, les arts au 19e siècle, la modernité, les artistes femmes, l’analyse et l’interprétation des images, la culture et les contre-cultures. Elle a donné un grand nombre de conférences portant sur différentes thématiques, telles la lumière, la musique, la violence, le banquet…, en privilégiant chaque fois une approche diachronique.

Formée à la reliure contemporaine, j’ai exposé mon travail dans de nombreux contextes artistiques, en France et à l’étranger, et participé à des groupes de recherche sur la reliure de création. Entrée à l’ésadhar en 2006 comme professeure pour un public post et péri-scolaire, j’ai par la suite monté un cours destiné à l’enseignement supérieur, inédit dans l’école. Ce cours a évolué vers une approche éditoriale, où j’accompagne les étudiant·e·s dans leur mémoire et projets plastiques individuels ou collectifs, pouvant être menés jusqu’à l’exposition.

Artiste plasticienne, Béatrice Lussol mène parallèlement trois pratiques artistiques : dessin, écriture, collages, travaillées par des questions féministes et de solitude. Dans le travail du dessin, un vocabulaire est mis en place accompagné par les qualités de mouillé de l’aquarelle, puisant sa source dans le corps et ses flux, ses nutriments, ses organes, doigts, bouches, vulves, prêts à des déplacements de sens, à des lectures polysémiques.

Miguel-Angel Molina (MAM) est né à Madrid dans les années soixante. Il fait des études à la Falcultad de Bellas Artes de la capitale, dans un Madrid en pleine « movida ».

Miguel Angel Molina part en France et après un séjour à la Cité des Arts de Paris en 1990, reprend des études universitaires. Il obtient une Licence, une Maîtrise et un DEA en Art des images et Art Contemporain à L’Université de Paris 8 où il est également Chargé de cours. En 2012 il obtient le diplôme de Docteur en Arts Plastiques par l’Université de Rennes 2 avec une Thèse intitulée « Photographier la peinture », une étude sur les pratiques photographiques des peintres et le statut de ces images entre œuvre et document.

Partagé entre la volonté de peindre et l’annonce de la fin de la peinture, les travaux de Miguel Angel Molina tentent d’exister comme une contradiction. La peinture a souvent lieu sans le tableau, dans un hors jeu qui questionne les médiums et les nouvelles relations qu’établit la peinture aujourd’hui avec le visible. Sa relation à l’art passe par la création plastique mais également par la publication de textes et le commissariat d’expositions.

Après avoir passé deux fois le DNSEP au cours d’une même très belle journée de juin 1996 dans cette paradisiaque école qu’on appelle encore « Cergy », il n’a trouvé aucune raison d’arrêter l’art ni le cœur à refuser un poste d’enseignement en école d’art en 1999. Depuis il continue à vivre bienheureusement en élaborant (ou en participant à) des expériences artistiques collectives, sur des périodes aussi denses que courtes — série de micro-mondes successifs — pendant lesquelles les formes produites permettent des regroupements qui impliquent des rencontres dans un espace commun. Sans téléphone, ni connexion internet à domicile, ni véhicule polluant, avec une facture d’électricité de 37€ tous les deux mois, son empreinte carbone est de 4 t/an.

→ Albertume, Pamporovo, 2023

Élise Parré vit et travaille à Paris et est diplômée de l’école d’art de Cergy. Elle expose régulièrement en France et à l’étranger. Récemment à la Silpakorn Gallery à Bangkok, Station mobile à Rennes, J.A.C. à New- York. Elle mène conjointement un travail d’écriture : /Vrai mais incroyable,/ édition Mix, /La crue,/ journal du CNP N°19, /Bon anniversaire,/ Éditions La Pénultième.

Après un double-cursus en philosophie et en histoire de l’art, Vanina Pinter enseigne l’histoire et la théorie du design graphique. Ancienne co-rédactrice en chef de la revue mensuelle étapes, elle publie des textes sur la création graphique contemporaine dans différentes revues et ouvrages dont Histoire d’A – Alain le Quernec Affiches (Locus Solus, 2019), Frédéric Teschner (Éditions B42, 2019), Le Petit Didier (Éditions 205, 2021), Atelier ter Bekke & Behage (Éditions Dilecta, 2023). Elle a entrepris une série de textes interrogeant graphisme et féminisme rassemblés sous le titre Dispar·être. En résulte, L’affiche a-t-elle un genre ? (Éditions 205, 2023). Elle a assumé plusieurs commissariats d’expositions, notamment pour la manifestation havraise « Une saison graphique » et d’autres : Marcel Duchamp, faire impressions (2018), Variations Épicènes (Maison d’Art Bernard Anthonioz, 2020), Parade (Centre national du Graphisme, Chaumont, 2022), Alain Le Quernec, Des Éclats de lucidité (Chapelle des Ursulines, Quimperlé, 2024).

Edouard Prulhière est né à Paris en 1965. Il est diplômé de l’Ecole Nationale des Beaux Arts de Paris

Expérimental, son travail explore les conventions de la peinture, ses relations à l’espace et ses conditions de monstration, mais aussi les différentes modalités d’apparition de l’image. Privilégiant l’improvisation et l’informe, l’hybridation des gestes, des techniques et des modes d’application de la peinture elle-même manipulée voire malmenée dans le processus de production. À partir des années 2000, son travail s’étend à la création d’installations in-situ, soit une mise à l’épreuve de la matérialité de la peinture en tant qu’objet dans l’espace, obéissant à une singulière économie de la construction et de la destruction.

Tania Vladova est professeure d’esthétique à l’ésadhar, site de Rouen et co-directrice du laboratoire ésadhar RECHERCHE. Docteure de l’EHESS – Paris, depuis 2024 Tania Vladova est habilitée à diriger des recherches (HDR soutenue à Sorbonne Université). Elle est membre co-fondateur, avec Dominique De Beir et Samuel Etienne (EPHE), du groupe de recherche Fiction-Science et de la revue annuelle Fiction-Science (Strandflat/les presses du réel).

Tania Vladova a été à l’origine du cycle de conférences « Ecoute l’artiste » : rencontres bi-mensuelles avec des artistes et représentants du monde de l’art, dont elle assurait la programmation, la présentation et la modération et à l’Auditorium du Musée des Beaux-arts de Rouen entre 2014 et 2024. Elle a enseigné l’histoire et la théorie de l’art à l’ésam (Caen), l’esthétique et la théorie de l’image à l’EHESS, à l’Université de Paris 5, à l’Université d’Amiens et au Centre Allemand d’Histoire de l’Art (Paris) dans le cadre du projet « Esthétique et histoire de l’art : divergences et synergies ».

Tania Vladova est membre-fondateur de la revue en ligne Images Re-vues, et membre du comité de lecture de la revue Critique d’art (Archives de la critique d’art). Ses recherches et publications portent principalement sur l’esthétique, la théorie de l’image et la Kunstwissenschaft en Allemagne au début du XXe siècle, la théorie de la création et de l’improvisation.

« Passionné par le dessin, je suis entré à l’ésadhar du campus de Rouen en 2010 et j’ai été diplômé en 2013 d’une licence, le Diplôme National en Art, (DNA). J’ai appris à concevoir une démarche artistique autour des estampes. En 2014, j’ai étudié à l’University of the Arts de Norwich (U.K). Ensuite, j’ai poursuivi mon master à l’ésadhar pour y obtenir le Diplôme National Supérieur Expression Plastique (DNSEP) en me focalisant sur le monde de l’image. Je reçois, en 2018, la BourseImpulsion de Rouen pour un premier projet audiovisuel et j’obtiens conjointement un Bachelor (Licence) Marché de l’Art, à l’ESMAC. Depuis 2012, j’ai participé à de nombreux projets artistiques, résidences, expositions et j’ai multiplié les expériences professionnelles.

Conjointement à mon travail au sein de l’ésadhar, je m’intéresse aux relations qu’entretiennent chacune des personnes, tout au long de leur vie avec leurs objets, leurs lieux d’existence et leurs histoires. Amateur des collections, je préserve et réutilise tous types de documents ou d’objets susceptibles de devenir matière artistique. J’utilise principalement les images comme moyen d’expression. Ma pratique combine le dessin, la photographie, l’estampe ainsi que certains objets. L’ensemble est souvent associé sous forme d’installation pour ouvrirun dialogue entre le spectateur et les choses qui nous entourent. »

Il n’y a pas si longtemps, dans une galaxie pas très lointaine, Thibault a décroché une licence de cinéma. Après quelques collaborations avec les professionnels de la profession, il a sévit dans le commerce de produits culturels pendant une dizaine d’année. Suite à la reprise d’études et fort d’un master de l’enseignement et de la formation, c’est tout naturellement qu’il a postulé au poste de Technicien multimédia à l’ésadhar. Désormais, il accompagne techniquement les étudiant·es dans leurs travaux personnels autour du multimédia.

Après un BTS Design d’espace et volume, Anna intègre l’ésadhar où elle développe un intérêt marqué pour le design éditorial et les pratiques liées au livre. Engagée dans la vie de l’école, elle participe activement au programme de tutorat, d’abord à la recyclerie puis à l’atelier reliure, où elle affine son goût pour la transmission et le travail collectif.
En parallèle, elle crée en 2020 sa micro-entreprise de graphisme, lui permettant d’expérimenter la conception éditoriale dans des contextes variés.

Diplômée d’un DNSEP et d’une licence en design graphique, elle rejoint en 2024 l’équipe pédagogique de l’école, où elle encadre aujourd’hui l’atelier de reliure, un espace dédié à la production d’éditions et à la réflexion sur les formes contemporaines du livre.

Danièle Gutmann est professeur d’Histoire de l’art à l’ésadhar depuis 1987. Elle est spécialisée dans l’art des XIX° et XX° siècle, notamment dans le domaine de la sculpture. Danièle Gutmann a enseigné l’Histoire de l’art à l’Université du Havre (Lettres modernes) de 1997 à 2007. Elle publie notamment des textes sur Rodin, Rothko, Warhol, l’art à Vienne à la fin du XIX° siècle, ainsi que sur des artistes contemporains. Danièle Gutmann donne régulièrement des conférences sur l’art moderne et contemporain.