YVES OUALLET
Après des études scientifiques (Mathématiques, Physique) et un détour par la Médecine, j’ai étudié l’Histoire, la Littérature, la Musique. En Philosophie, je suis resté autodidacte. Après avoir passé le CAPES puis l’Agrégation de Lettres Modernes, j’ai commencé par enseigner la Musique, le Français, l’Histoire et l’Histoire des Arts en collège et en lycée. Après un Doctorat à Paris IV Sorbonne consacré à la figuration du temps dans la fiction (Temps et fiction, Presses Universitaires du Septentrion, 2001, 803 p.), je suis devenu enseignant-chercheur en Littérature générale et comparée et en Littérature française des 20ème et 21ème siècles à l’Université du Havre. Je me suis intéressé à Proust, Virginia Woolf, Thomas Mann, Pierre Boulez, Antonin Artaud, Raymond Queneau (Raymond Queneau, le mystère des origines, Publications des Universités de Rouen et du Havre, 2005, 214 p.), Pascal Quignard, Mikhaïl Boulgakov, Marina Tsvetaïeva.
Après avoir essayé de réfléchir sur le temps en littérature et en musique, je me suis intéressé aux relations entre littérature, arts et philosophie (Autoportrait et altérité, dir. Sandrine Lascaux, Yves Ouallet, Publications des Universités de Rouen et du Havre, 2014, 270 p.). Je tente aujourd’hui de penser l’activité littéraire à la lumière de l’anthropologie et à l’ombre de l’éthique (L’Écriture et la vie, à paraître). Je ne crois pas aux théories. Je préfère les hypothèses aux thèses. Je médite des conjectures (l’identité poétique, la pensée errante, le désoubli). J’ai désormais tendance à remonter le temps plus qu’à le descendre. Rousseau m’attire (« De la nature de la société à la société de la nature », colloque international pour le tricentenaire de la naissance de Rousseau, Téhéran, 2012). J’aime Montaigne et j’admire Pascal. Pyrrhon, Diogène le Cynique, Epicure, Epictète, Zhuangzi, Laozi me manquent.
La musique ne m’a jamais quitté. La peinture me fascine. J’ai la nostalgie de la nature.