Espace vide

// 08 juillet au 14 octobre 2016
// Vernissage vendredi 08 juillet à 18h30
// Galerie Espace Architecture Gestion, Paris

 

Dans cette exposition, Emmanuelle Dachet, Mickael Halley, Jim-Kevin Quere et Vincent Zucca appréhendent la mise en forme de l’effacement et du jeu plastique avec le vide.

En arrière-plan, se pose également la problématique liée à la reproductibilité et sa technique. En effet, la migration d’un médium à un autre entraine la disparition de certains éléments dans le processus de copie, et c’est sur les bases de ce principe d’effacement progressif, que ces travaux s’articulent.

Les artistes réutilisent cette perte de définition pour amener le spectateur vers d’autres horizons. Ainsi, l’espace blanc, vierge, s’efface, et se remplit... de sens.

 

EMMANUELLE DACHET

En rephotographiant des portraits d’enfants, Emmanuelle Daché fait coïncider le reflet du flash de l’appareil sur les visages des sujets. Cette série traite de l’amnésie du souvenir, parfois opérée délibérément, qui se superpose sur le passé pour en effacer les contours. Paradoxalement, c’est le désir de conservation qui contient déjà en lui les germes de l’oubli.

Emmanuelle Daché
Les petits enfants, 2013
Impressions numériques, 10 x 14 cm

 

MICKAEL HALLEY

A force de regarder les déchirures dans la papier peint de sa chambre, Mickael Halley y décèle un potentiel esthétique à exploiter. Extraits de leur contexte, ces retraits de matière qu’il prélève deviennent une collection de formes abstraites qui à l’instar des nuages ou des taches de Rorschach, laissent la place à diverses interprétations.

Mickaël Halley
Camoufler, 2016
Estampe sur papier, 28 x 19 cm

 

JIM KEVIN QUERE

Jim Kevin Quere s’intéresse à l’histoire des objets et à la condensation des bouts de vie de leurs propriétaires qu’ils renferment. Dans sa série - Empty Spaces - il retravaille d’anciens clichés pour en soustraire certains éléments. Les pièces vidées de leurs meubles évoquent indubitablement le voyage ou le départ, mais aussi la réminiscence d’un temps révolu.

Jim Kévin Quere
Série Empty Space, 2014
Impressions numériques, tailles variables

 

VINCENT ZUCCA

À travers ses travaux Vincent Zucca s’interroge à plusieurs échelles sur l’identité en phase de dissolution. En projetant un élément de l’intime et l’espace public. - Sans titre (2015) - évoque la difficulté d’exister en dehors des standards de la publicité urbaine. - In varietate concordia - nous met face à l’ambiguïté de l’identité européenne d’aujourd’hui et - Extrêmement Inflammable - inventorie le vide laissé par les autodafés.

Vincent Zucca
Sans titre, 2015
Encre sur papier, 160 x 100 cm

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  • Galerie Espace Architecture Gestion / 18 rue de l'Aubrac / 75012 Paris / 01 42 79 01 06
  • Accès Métro ligne 14 / arrêt Bercy / Cours Saint Emilion
  • Entrée libre du lundi au vendredi de 09h30 à 13h et de 14h à 17h30 (sauf les jours fériés)

 

Visuel : Vincent Zucca

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