PUBLICATIONS
RADIAL n°5
La photographie à l'épreuve de l'abstraction
Sous la direction de Véronique Souben
Participation de :
Véronique Souben,Michelle Debat, Vincent Bonnet, Marc Lenot, Héloïse Conésa, Julie Martin, Nathalie Delbard, Audrey Illouz, Simon Zara, Julien Lomet, Carla Gannis, Calypso Legendre, Lise Sagnes, Maxence Alcalde
mai 2023
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VOIR
Cette publication clôt l'activité du Labo du VOIR (2016 - 2021), un groupe de recherche ESADHAR RECHERCHE. L’ouvrage présente l’engagement du Labo VOIR à l’œuvre : une réflexion en images sur les images.
Sous la direction de Colette Hyvrard, Tania Vladova et Gilles Acézat
Réalisation Camille Lesueur et Tom Philippine, étudiants de 5e année
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RADIAL n°4
Les arts de l'architecture
Sous la direction d'Arnaud François
Participation de :
Hedia Ben Nila, Haïfa Miled, Mounir Dhouib, Jeremy Hawkins, Alicia Chauvat, Arnaud François, Michel Matival, Brigitte Poitrenaud-Lamesi, Rémi Groussin, Apolline Brechotteau, Blanche Bertrand, Clément Hébert, Misia Forlen
Janvier 2022
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RADIAL n°3
La Frugalité
Sous la direction de Maxence Alcalde
Participation de :
Brigitte Poitrenaud-Lamesi, Laurent Tixador, Julie Beauté, Dominique Gauzin Muller, Alexandre Melay, Jean-Batiste Farkas, Katja Gentric, Arnaud François, Matthieu Martin
Décembre 2020
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RADIAL n°2
L'image sans qualités
Sous la diection de Tania Vladova et Colette Hyvrard,
Participation de :
Nora Labo, Maddalena Parise, Jacques Leenhardt, DianeWatteau, Emmanuel Zwenger, Berenice Serra, Jean-Noel Lafargue, Pravdoliub Ivanov, EDITH, ArnaudFrançoi, Laurent Buffet, Michal Kozlowski, Jean-Louis Vincendeau, Bachir Soussi Chiadmi, Stephan Köhler
Décembre 2019
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RADIAL n°1
Post Digital
Sous la diection de Maxemce Alcalde
Participation de :
Grégory Chatonsky, Garam Choi, Jacques Perconte, Laura Partin, Émilie Brout et Maxime Marion, Stéphane Trois Carrés, Guillaume Sorensen, Yann Owens, Dominique Dehais
Décembre 2018
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L'ŒIL DU CYCLONE OU LA TAUTOLOGIE DE L'IMAGE
Maxence Alcalde
précédé de
L'ŒIL DU CYCLONE SUR CANAL + : UN CRÉNEAU POUR LES CONTRE-CULTURES
Fleur Chevalier
Cette édition et l’exposition L’Œil du Cyclone (du 7 mars au 2 avril 2019, Galerie 65, campus du Havre de l’ESADHaR, commissariat : Stéphane Trois Carrés, Maxence Alcalde et Fleur Chevalier) sont une production du groupe de recherche IDeA (Unité de Recherche RADIAN).
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édité en 2019
EDITH
Ce livre rend compte, en suivant un fil chronologique largement illustré, des activités d’Edith.
Edith est un groupe de recherche sur la microédition et l’édition indépendante initié par une école d’art (l’ESADHaR), et dont les étudiants et diplômés sont les principaux acteurs : ils y contribuent par leur approche des problématiques soulevées, par leur remise en cause, à travers la pratique, des hypothèses de travail. La forme du livre, qui imbrique plusieurs niveaux de restitution, de mise en page, fut inspirée par un recueil relié (et totalement obsolète) de photocopies du manuel d’un célèbre logiciel de traitement de l’image, découvert dans les collections de l’une des bibliothèque de l’école d’art.
« Edith s’intéresse à des formes éditoriales reposant sur une économie limite qui n’est jamais un frein à leur ambition, et même, qui les définit. Les matériaux, les espaces, les nuits blanches des éditeurs et des auteurs, les découverts bancaires, la durée de vie de ces projets d’édition participent de leur forme. La microédition d’artistes, de graphistes, se caractérise par sa capacité rapide à englober de nouvelles formes, à faire évoluer ses critères et ses repères. Edith, en tentant d’en saisir les contours et l’organisation (géographique, stratégique), a vu, en permanence, sa recherche s’élargir. Alors Edith cherche encore, et combine pour ce faire sans distinction expositions, pratiques éditoriales, enquêtes, expériences intuitives contredisant parfois (souvent) ses propres postulats.»
Edith contient les actes du colloque Un atlas de la microédition: quelles routes pour quels enjeux ?, organisé par le groupe de recherche à l’auditorium du musée des Beaux-Arts de Rouen les 22 et 23 mars 2012.
diffusé par R-DIFFUSION
édité en 2016
DELTA TOTAL EDITION
Présentation détaillée du projet
DELTAPPEL TOPOLOGIQUE RECHERCHE EN TREMBLEMENTOTAL
DELTA TOTAL L’ÉDITION est l’espace d’une expérience en plus d’un programme d’articulation de workshops dont l’objectif est une recherche des formes qui s’activent pédagogiquement à partir des amplitudes ou des écarts (terrain, niveau, intensité) et de leurs rapports. Une recherche à plusieurs entrées : forme x expérience x terrain x pédagogie.
Le Havre, workshop TOTAL, octobre 2013.
S’il lui arrive d’aller loin, delta total ne mesure pas la recherche au km ni à l’exotisme. Les amplitudes du programme sont géographiques, par ses distances, niveaux, reliefs, selon ses topologies, ses terrains : mers, sommets, flancs, rues, forêts, fjords, … dans le rapport de ces écarts est tendue la dynamique de ce programme. Comment les formes de l’art passent ou remontent dans la transformation du terrain : quelles formes l’artiste en formation peut produire le temps d’un tremblement de terre au ralenti - le programme se déroulant sur une année ?
Annecy, workshop neige de feu, février 2014.
Un DELTA est une ouverture maximum des échanges entre deux matières de notre système (solide vs liquide via visqueux), c’est aussi une notion qui en mathématique signale un écart. Cet écart nous le voulons TOTAL, sans une forme qui ne mérite d’être tentée, pas un.e étudiant.e ou un.e artiste qui ne saurait correspondre à cette angle de l’exercice de l’art.
Islande, önnur lykt, mai 2014.
Notre programme a pour forme active celle de 4 workshops par an : un local au niveau de la mer, un plus élevé, un autre plus lointain, un dernier, circulaire… ces temps s'appuient sur des structures et établissements comme des écoles d’art, l'Esadhar (la source mais l'embouchure), l'Esaaa (le refuge mais le lac), des lieux d’exposition, Verksmiðjan à Hjalteyri (le centre d'art mais les baleines), le Palais de l’Isle d’Annecy (la prison mais le cours d’eau), ou des espaces sans fin, comme autour de la banlieue parisienne (la circulation urbaine - sans source, ni centre ni refuge).
tour de banlieue, juillet 2014.
Ce livre est l’espace d’une expérience en plus qui rejoue sa place comme traversée des précédentes.
édité en 2015
ATELIER TERRITOIRES SINGULIERS
Le vent, le froid ou la pluie nous ont souvent accompagnés sur ces routes presque désertes, dans ces lieux souvent abandonnés. Mais descendre les 400 marches du site Aquacaux en croisant le regard des chèvres accrochées à la falaise, découvrir les lettres du paquebot France oubliées dans un hangar portuaire, pénétrer dans la Villa Montesquieu ou monter dans les tours de Jumièges restent des expériences inoubliables…
S'il s'agit d'expériences, elles ne sont pas reconductibles, les lieux ont disparu, le temps a changé, mais surtout, ces productions sont les expressions de sujets singuliers. Il s'agit bien pourtant ici d'une édition de recherche. Elle livre les résultats de tentatives, éminemment subjectives, de connaissance par l'immersion, la plongée, l'expérience sensible, formulées dans les matériaux et avec le langage des plasticiens. Paradoxalement concrets, ces objets sont les éléments discrets d'une possible connaissance par l'art. Ils invitent à une pratique en retour, une pratique des lieux, de la mémoire, du sensible, une pratique renouvelée du monde.
Édité en 2015
AUGUSTIN BERQUE
Formes empreintes,
formes matrices,
Asie orientale
La problématique du milieu a débuté en ce qui me concerne avec un séminaire collectif organisé en 1983-1984 à l’Ehess sur le thème «paysage empreinte, paysage matrice». Empreinte parce que, par la technique, les formes paysagères portent la marque des œuvres humaines (c’est l’anthropisation de l’environnement); matrice parce que, par le symbole, elles influencent nos manières de percevoir, de penser et d’agir (c’est l’humanisation de l’environnement); ce qui, à l’échelle de l’espèce, par effet en retour, a même entraîné l’hominisation (l’on adopte ici la thèse de Leroi-Gourhan). L’ambivalence de ces formes actives et passives à la fois en fait des prises médiales, analogues aux affordances gibsoniennes, et relevant du syllemme (à la fois A et non-A) comme le «troisième et autre genre» (triton allo genos) de la chôra platonicienne, c’est-à-dire le monde sensible ou le milieu existentiel, qui est à la fois «l’empreinte sur la cire» et la «mère» ou la «nourrice», autrement dit à la fois l’empreinte et la matrice de l’être relatif, la genesis. Suivant la distinction opérée par Uexküll et Watsuji entre l’environnement comme donnée brute (Umgebung, shizen kankyô 自然環境) et le milieu (Umwelt, fûdo 風 土) corrélatif au sujet dont c’est le monde propre, on critique sous cet angle le mécanicisme de l’ortho- doxie néo-darwinienne, en réévaluant la notion de Selbstdarstellung (manifestation de soi) mise en avant par Portman à propos de la forme animale. Puis on propose un rapprochement de la notion de morphose (la morphogenèse revue en reconnaissant la phénoménalité du vivant) avec diverses notions relatives à la forme en Asie orientale, tels kata 型 (forme matricielle), katachi 形 (forme effective), sugata 姿 (aspect d’une forme singulière) en japonais, ainsi que le rapport entre « ce qui est en amont de la prise de forme » (xing er shang zhe 形而上 者) et « ce qui est en aval de la prise de forme » (xing er xia zhe 形 而下者) dans le Livre des mutations (le Yijing 易経), d’où Inoue Tetsujirô 井上哲次郎, sous Meiji, tira le néologisme de keijijôgaku 形而上学, par lequel il traduisit le terme allemand Metaphysik. On conclut en rapprochant, sous le concept de trajection, le principe de la phénoménalité de l’être, la notion d’évolution, celle de prédicat, celle Grand Symbole (大象 Daxiang) dans le taoïsme, et la projection de la forme platonicienne (eidos) dans l’être corrélatif à son milieu.
Édition réalisée dans le cadre du programme de recherche "Cabinet des écarts singuliers / ESADHaR RECHERCHE.
Francscopolis Éditions
édité en 2015
LE PHILOSOPHE BOITEUX
Jean-Luc Nancy
204 pages d'un ouvrage dont la reliure japonaise qui laisse se dévoiler le facsimilé du manuscrit dissimulé dans ses plis, Le Philosophe Boiteux, donne à voir la graphie de Jean-Luc Nancy comme trace du réel des conditions de l'écriture de ce texte, d'une intimité philosophique cartésienne.
Franciscopolis Éditions
édité en 2014
À DESSEIN LE DESSIN
Jacques Derrida
La transcription de cette conférence demeurée à ce jour inédite et son écoute rendue possible grâce au document sonore qu'elle accompagne permettent de suivre le philosophe dans cette passionnante remémoration – une mémoire qui s'ajoute en quelque sorte aux Mémoires d'aveugle et les ravive.
« Vous comprenez que quelqu'un qui a le sentiment, la certitude étrange de n'avoir jamais pu dessiner au sens vraiment le plus élémentaire, le plus primaire du terme, mais qui sent même qu'il ne peut pas regarder un dessin, qu'il ne peut pas voir un dessin, percevoir un dessin, vous imaginez ce qui se passe quand le Louvre l'invite à organiser une exposition de dessins (…). Je crois que je souffre toujours d'une inhibition grave quant au geste qui consiste à dessiner quelque chose et j'ai dû compenser cette inhibition quant au dessin muet en me tournant vers les mots, vers le discours, c'est-à-dire ce qui vient suppléer le dessin ou qui vient entourer ou assiéger le dessin. »
Jacques Derrida
édité en 2013