International / TRANSSIBÉRIEN : ALLER-RETOUR CRÉATIF À BORD DU TRAIN RUSSE

Profiter du train le moins cher du monde (transsibérien) pour parcourir, à l’aller, une expérience instrumentale : enregistrer, sonder, percevoir sans fabriquer ni produire.

Puis, au retour, activer les outils possiblement conçus à l’aller pour élaborer des formes sur cette ligne qui traverse la Russie. Aussi bien aux arrêts ponctuels et rapides dans les gares que dans l’espace que nous offre le train en continu.

Un voyage d’études hors des sentiers battus.

Sébastien Montéro, artiste et professeur sur le camps de Rouen de l’ESADHaR, a proposé un voyage d’études inédit aux étudiants de l’ESADHaR durant les vacances de Pâques 2019. Le temps d’un aller-retour entre Moscou et Vladivostok, le transsibérien est devenu « une école d’art en déplacement ». Après un repérage à l’aller - comprendre comment fonctionne ce nouvel espace en mouvement, qui tous les jours change à l’extérieur (paysages) comme à l’intérieur (voyageurs) – c’est au retour que l’activité est devenu plus intense : proposition d’atelier, thématique quotidienne, échanges dessinés avec les Russes, enregistrements et émissions radio, exposition (après un test à l’aller).

 

« Le train, sa ligne, ou encore la durée de voyage ont été vécus comme des environnements plus ou moins propices à certains types de pratiques artistiques collectives comme individuelles », explique Sébastien Montéro, adepte des voyages au long cours en terres lointaines.

 

La courte pause d’une journée à Vladivostok a aussi été l’occasion de rencontrer l’École d’art locale et ses intervenants et de découvrir certaines institutions culturelles (musées, galeries, etc.). « Cette ville est au bout du monde mais pourtant, une fois qu’on l’a appréhendée, Vladivostok peut apparaître comme une fusion entre Marseille et Le Havre », indique encore Sébastien Montéro, qui renouvèlera l’expérience d’un séjour en Russie en 2020.

 

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Photos : DR

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