Emmanuel Guillaud
Diplômé de l’École nationale supérieure d’arts de Paris Cergy, Emmanuel Guillaud a notamment créé des espaces in-situ au Musée d’art contemporain de Tokyo, au Singapore Art Museum, à la Collection Lambert en Avignon, à ONE Archives, Los Angeles. Il est représenté par les galeries Yumiko Chiba (Tokyo) et La Banane (Cannes).
Emmanuel Guillaud construit des espaces. Sombres, labyrinthiques, ils sont faits de projections synchronisées qui entaillent la nuit et le silence.
Déplaçant des stratégies performatives, il travaille les imbrications entre trois mouvements : ceux des images flottant dans le noir, des ombres des visiteur·se·s et des corps des performeur·se·s, qui peuvent s’immiscer.
Conçus in situ, ses travaux sont liés à des positions, expériences, affects ou désirs minoritaires. Ou, de façon plus précise, ils cherchent à engager les visiteur·se·s dans un « devenir minoritaire ». Les images sont projetées sur des voiles rugueuses, des miroirs, de la laine de verre ou du béton. Ces textures frictionnent les images, les émoussent. La vérité photographique devient incertaine. La projection devient matière fantasmagorique.
Intitulé de la thèse : Fantasmagories, espace pour une circulation queer des affects.
Sous la direction de Jérôme Laurent (Université de Caen-Normandie) et Lina Hentgen (ésam Caen/Cherbourg).
Site internet : www.emmanuelguillaud.info